Pays : France
Ville : Plan de Cuques (13)
Née en : 1964
Supports et techniques : Pigments gouache/pastels sur papier 300 gr
La couleur est ma principale motivation. Avec les tons j’essaie de retranscrire ce qui m’entoure. Je parle à ma façon de ma région avec ses sites, ses caractéristiques, sa beauté, son tempérament. Je travaille beaucoup le graphisme pour en sortir le plus évident, le plus parlant, et pour que les couleurs aient une place évidente. Je ne m’attache pas à faire quelque chose de très ressemblant mais j’explore la façon la plus représentative pour moi. Les perspectives, les proportions sont réinterprétées.
PARCOURS & EXPOSITIONS
Formation : Arts Appliqués Lyon / Beaux-Arts Saint-Étienne
Mes expériences professionnelles ont participé à nourrir et mûrir mon “langage pictural" avec des perspectives et maquettes :
- motifs textiles, Lyon
- stands publicitaires, Paris, Lyon, Colonne
- décors de théâtre, Lyon
- aménagements de bureaux et maisons privés, PACA
Depuis 2013 je me consacre à la peinture :
- exposée chez Espace Castillon, Toulon et galerie Tokade, Toulouse
- participations régulières à “111 des arts", Toulouse, “Vœux d’artistes", Marseille, SIAC Marseille
- animation d’ateliers d’arts plastiques, hôpital psychiatrique adultes, Aix-en-Provence
Rencontre avec Cécile Guieu
Comment êtes-vous devenue artiste ?
J’ai choisi une formation artistique très tôt, j’avais 15 ans. Je pense que rien d’autre ne m’intéressait (Arts Appliqués).
Comment définiriez-vous votre univers ?
Je peins de façon “figurative narrative".
Quel artiste (mort ou vivant) aimeriez-vous rencontrer ?
Difficile d’en choisir un. Mais je pense que j’aimerais écouter David Hockney qui “m’accompagne" depuis mes premières années en arts appliqués. J’aime son esthétisme coloré, sa façon de traduire l’eau et la lumière. Il me semble qu’il a dû regarder longtemps l’eau tomber et le soleil se lever/coucher. Je serais heureuse de partager ces instants avec lui.
Pouvez-vous partager avec nous une anecdote artistique ?
Il y a des années, je peignais des cerisiers en fleurs dans les Alpes, dans un verger. Une dame âgée (voisine), une personne que la vie a appris à ne rien gaspiller, même pas les mots, est venue près de moi et s’est extasiée de la beauté des arbres, et me dit « mon dieu que c’est beau, on dirait un voile de mariée ». Nous étions émues. Il y avait de la justesse dans ses paroles, le voile était pour elle la façon la plus imagée de dire la beauté. C’est ce que j’essaie de rendre dans ma peinture : cette simplicité.