Pays : France
Ville : Clermont-Ferrand
Né en : 1973
Supports et techniques : Mur, polystyrène et planches de bois, bombe et acrylique, sérigraphie
Artiste peintre issu du graffiti, je commence par développer mon art sur les murs. Depuis une dizaine d’années, j’élargis mon champ d’action avec mon travail d’atelier qui se base essentiellement sur des recherches associant la peinture, la couleur et les matériaux. Ainsi, j’ai créé des œuvres en forme de puzzles découpés dans du polystyrène, peints à la bombe et recouverts de résine. J’aime également travailler sur de nouveaux mediums, comme l’association de la réalité augmentée à mes fresques. Je réalise également des tirages multiples avec ma propre technique sur papier.
PARCOURS & EXPOSITIONS
- 2019 : premier tirage en technique mixte bombe et sérigraphie, premières fresques en réalité augmentée et installation lumineuse
- 2011 : première collaboration avec une galerie, Bear Galerie, Uzès, puis la galerie Artima en 2012 et Artered Gallery pour l’international, New-York et Honk-Kong
- 2009 : artiste à temps plein, début du travail avec le polystyrène et la bombe
- 2004-2007 : interventions graffiti sur le chantier du tram, Clermont-Ferrand
- 2000 : première exposition personnelle avec la ville de Clermont-Ferrand
- 1990 : début de la peinture à la bombe et du graffiti
Rencontre avec Keymi
Comment êtes-vous devenu artiste ?
Pour ma part je pense que je l’ai toujours été mais qu’il m’a fallu emprunter un certain chemin pour que cela devienne une évidence. Depuis le début des année 80, je suis tombé dans le Hip-hop et c’est la pratique de disciplines spécifiques à ce mouvement culturel qui m’ont amené à devenir artiste. C’est donc la pratique de la danse et ensuite du graffiti qui m’ont doucement fait prendre conscience que ma voie était celle de l’art.
Comment définiriez-vous votre univers ?
Mon style graphique et donc mon univers sont dans une veine néo pop dans laquelle je mixe mes différentes sources d’inspirations qui vont de l’estampe japonaise aux BD américaines des année 50, 60 en passant par l’abstraction graphique ou lyrique. Il s’agit d’un grand mix se rapprochant de l’idée de puzzle développé avec mes découpes de polystyrène.
Quel artiste (mort ou vivant) aimeriez-vous rencontrer ?
Y’en aurait trop en fait.
Pouvez-vous partager avec nous une anecdote artistique ?
Cela remonte à une vingtaine d’années. Je venais de finir une fresque d’une certaine taille, environ 100m² et une personne qui habitait le quartier m’a offert 100 francs pour me remercier d’avoir peint le mur et pour le plaisir qu’il avait en passant devant tous les jours… Ce n’est pas commun surtout quand on sait que c’était à Clermont-Ferrand en Auvergne !